Équipe de France

Équipe de France A - France-Norvège 0-0

Mardi 31 octobre 2023 à 21h00

Reims (Stade Auguste-Delaune)

Ligue des Nations 2023

France - Norvège : 0-0 (0-0)

Spectateurs : 13121

Temps pluvieux (13°C) - Terrain très bon

Arbitre : Kateryna Monzul (Ukraine) assisté de Maryna Striletska (Ukraine) et Svitlana Grushko (Ukraine). 4e arbitre : Sofiya Prychyna (Ukraine)

Avertissement : Mimmi Löfwenius 63' pour Norvège

France : 21-Constance Picaud, 5-Elisa De Almeida, 19-Griedge Mbock (2-Maëlle Lakrar 63'), 3-Wendie Renard ©, 7-Sakina Karchaoui, 14-Sandie Toletti (15-Mathilde Bourdieu 77'), 6-Amandine Henry, 8-Grace Geyoro, 17-Sandy Baltimore (23-Vicki Becho 70'), 9-Eugénie Le Sommer, 13-Julie Dufour (11-Kadidiatou Diani 63'), Entr.: Hervé Renard

Non utilisées : 1-Solène Durand, 16-Marie Petiteau, 4-Jade Le Guilly, 10-Amel Majri, 12-Clara Mateo, 18-Viviane Asseyi, 20-Estelle Cascarino, 22-Léa Le Garrec

Norvège : 13-Thea Bjelde (4-Tuva Hansen 78'), 6-Maren Mjelde ©, 16-Mathilde Harviken, 20-Marit Lund, 8-Vilde Bøe Risa , 7-Ingrid Engen, 9-Karina Sævik, 19-Elisabeth Terland (14-Lisa Naalsund 85'), 22-Sophie Román Haug (18-Frida Maanum 58'), 21-Mimmi Löfwenius, Entr.: Leif Gunnar Smerud

Non utilisées : 23-Aurora Mikalsen , 1-Cecilie Fiskerstrand, 12-Guro Pettersen, 2-Malin Johnsen Brenn, 3-Maria Thorisdottir, 5-Guro Bergsvand , 10-Celin Bizet , 11-Justine Kielland, 15-Cathinka Tandberg, 17-Emma Stølen Godø

Résumé

La France cale face à la Norvège

L'équipe de France n'est pas parvenue à faire la passe de quatre et a été accrochée par la Norvège lors d'un 0-0 terne. Le prochain match face à l'Autriche sera décisif.

Quatre jours après la victoire française en Norvège (2-1 pour les Bleues), les joueuses d'Hervé Renard retrouvait le même adversaire à Reims avec la possibilité de faire la passe de quatre victoires en autant de rencontres en Ligue des nations. Pour ce match, le sélectionneur tricolore effectuait deux changements avec les titularisations de Sandy Baltimore et Sandie Toletti. Le premier acte allait une nouvelle fois se montrer décevant en terme de spectacle. La première opportunité française était à mettre à l'actif d'Eugénie Le Sommer, sur un centre d'Amandine Henry qui avait fait la différence dans la surface (7'). Au quart d'heure de jeu, Toletti voyait sa tentative sur coup franc repoussée par Aurora Mikalsen (16'), puis Julie Dufour, une nouvelle fois titularisée, envoyait une frappe enveloppée pas loin du cadre (17').

Un premier acte bien terne

Après un début de match timide, Baltimore - sur l'aile droite - se montrait nettement plus présente pendant plusieurs minutes, semant la panique au sein de la défense norvégienne à plusieurs reprises en plus d'adresser deux belles frappes ; la première était repoussée d'une belle parade par Mikalsen (25'), la seconde passait de peu au-dessus de la barre transversale (31'). Dufour (24') et Geyoro (30'), contrées dans la surface, se montraient également dangereuses pendant cette période d'un quart d'heure qui aura vu les Bleues offrir un visage un peu plus offensif. La satisfaction venait du fait que la Norvège n'était pas parvenue à tirer au but avant la dernière minute du temps réglementaire, une frappe lointaine et non cadrée d'Ingrid Engen (44'). Les Bleues pensaient ouvrir le score dans la minute de temps additionnel, Toletti étant la plus prompte à reprendre le ballon repoussée par Mikalsen sur une tête de Le Sommer (45+1'), mais la Madrilène était logiquement signalée hors-jeu. Pas de but, peu de spectacle, mais une équipe de France solide, pour le côté positif de ces quarante-cinq premières minutes.

Triplé de montants

Sans aucun changement effectué à la pause mais avec une forte bruine toujours bien présente, la France se montrait rapidement dangereuse par l'intermédiaire de Toletti, qui reprenait à quelques mètres face au but un ballon mal dégagé par Vilde Boe Risa mais manquait le cadre (49'). Après une phase d'attaque où le ballon tournait sans prendre d'initiative, Henry était trouvée aux 25 mètres et déclenchait une frappe captée en deux temps par la portière norvégienne (55'). Les minutes défilaient, les opportunités pas vraiment. On peut souligner cependant une frappe enroulée de Grace Geyoro bien dégagée en corner par Mikalsen (67'), et une contre-attaque initiée par Le Sommer qui servait Baltimore. L'attaquante parisienne temporisait, fixait son adversaire en envoyait une frappe puissante sur le poteau, sa dernière action avant de laisser sa place à Vicki Becho (70'). Un retour réussi pour Baltimore, qui aura su se mettre en évidence malgré une prestation d'ensemble peu enthousiasmante.

Pour les dernières minutes de la rencontre, Hervé Renard tentait le tout pour le tout pour prendre l'avantage et faisait entrer Mathilde Bourdieu pour sa toute première sélection, en lieu et place de Toletti. Les minutes qui suivaient son entrée voyaient la France trouver les montants norvégiens à deux nouvelles reprises, par l'intermédiaire d'Henry, en puissance après une percée dans la surface (85'), puis de Le Sommer, dont le centre rebondissait sur le dessus de la transversale de Mikalsen (86'). Kadidiatou Diani avait manqué le cadre de la tête quelques instants plus tôt (82'). La fin de match retombait en rythme, la Norvège se montrant même un peu plus offensive. Le score n'évoluait cependant pas, et la France ne parvient pas à conserver son avance en tête du classement, l'Autriche revenant à trois points après sa victoire face au Portugal. Sans idées, un peu malchanceuse, la France ne pouvait guère espérer mieux face à une équipe de Norvège qui ne semble pourtant pas sortie de son marasme ambiant et s'est contentée surtout de se montrer solide en défense.

Réaction

Hervé Renard (sélectionneur de la France)

« On a cadré un peu plus en seconde période parce que l'on a touché trois fois les montants. Il y a des soirs comme ça où on manque un peu de précisions, un petit peu de réussite. Cela fait partie du football. Il faut l'accepter. En 2e mi-temps, il y a beaucoup de bonnes choses. Après il y a de la puissance athlétique en face, un jeu plus direct, beaucoup de temps gagné en restant par terre. On est tombé dans un faux rythme. Il y a des soirs un peu plus difficiles que d'autres. »