Moins de 17 ans

Équipe de France des moins de 17 ans - France-Allemagne 1-0

Vendredi 01 novembre 2002 à 10h00

Clairefontaine-en-Yvelines (Stade Pierre Pibarot)

Amical

France - Allemagne : 1-0 (0-0)

Spectateurs : 100

Durée du match 2x40min.

Arbitre : Sylvie Moisan assisté de Philippe Vattaut et Ibrahima Coulibaly. 4e arbitre : Jean-Philippe Bartier

But France : Caroline Pizzala 50'

Aucun avertissement

France : 1-Sarah Bouhaddi, 2-Candice Goret, 3-Morgane Courteille (15-Marine Blin 41'), 4-Émilie L'Huillier, 5-Sabrina Delannoy ©, 6-Stéphanie De Revière (11-Angéline Guillemard 55'), 7-Julie Peruzzetto (14-Anissa Guedri 41'), 8-Jessica Houara d'Hommeaux (13-Marlène Scala 28', 8-Jessica Houara d'Hommeaux 69'), 9-Élodie Thomis (18-Charlotte Amaury 59'), 10-Gwenaëlle Pelé, 11-Angéline Guillemard (12-Caroline Pizzala 28', 17-Soraya Thomas 59', 6-Stéphanie De Revière 79'), Entr.: Gérard Sergent

Non utilisées : 16-Véronique Pons, 19-Nora Coton-Pelagie

Allemagne : 1-Marina Hergenröther, 2-Tina Plessen (16-Meike Dinger 41'), 3-Anna-Maria Rießler, 4-Rebecca Granz, 5-Eva Hüwe, 6-Josephine Hinz (15-Katharina Würmseer 41'), 7-Katharina Grießemer, 8-Sabrina Baier (14-Jana Kieras 22'), 9-Lydia Neumann (17-Lena Goeßling 41'), 10-Patricia Hanebeck ©, 11-Justine Pank (13-Julia Sadzio 54'), Entr.: Ralf Peter

Non utilisées : 12-Tessa Rinkes, 18-Sabrina Rastetter

1-0 (50') : Pizzala

Résumé

Gérard Sergent avait décidé pour ce deuxième match d'effectuer un marquage plus strict et surtout de museler la n°10, Hanebeck. La tactique adoptée a finalement payée puisque la France est venue à bout de son homologue allemande.

La rencontre disputée en 2 périodes de 40 minutes commençait par du jeu au milieu de terrain. Le pressing des deux équipes était haut et ne favorisait pas la construction des attaques. La première occasion nette était l’œuvre de la virevoltante Thomis qui mettait Hergenröther à contribution (7'). Les Françaises mieux en place étaient de nouveau dangereuses sur une frappe cadrée de Pizzala, entrée en jeu 5 minutes auparavant, mais le score restait vierge (33'). Une période période jouée sur un bon rythme mais malheureusement sans but.

Pressing de Pizzala et but !
Au retour des vestiaires, le système de jeu français était toujours bien appliqué par ses joueuses et ce n'est que sur de rares actions que les Allemandes arrivaient à inquiéter Bouhaddi. A la 45', Bouhaddi ne se saisissait pas de la balle lors d'un duel avec une allemande mais l'arrière-garde française était vigilente. Finalement, c'est de la Marseillaise, Caroline Pizzala, qu'allait venir la récompense de leur marquage intransigeant. Elle récupérait le ballon dans les pieds de Würmseer sur le côté gauche, entrait dans la surface et face à la gardienne, ouvrait bien son pied pour inscrire son deuxième but en 3 matches (50', 1-0). Le banc français éclatait de joie. Pizzala, très en verve, trouvait même le poteau trois minutes plus tard. La gardienne allemande croyait que le ballon allait sortir mais celui-ci finissait sur son poteau et cette dernière était toute proche de marquer contre son camp. En face, Sadzio frôlait le poteau sur une frappe puissante (56') mais rien n'y faisait, les Françaises étaient en train de tenir leur revanche.

On aurait cru à une finale de coupe !
En difficulté, les Allemandes n'arrivaient pas à se déjouer de la défense française comme lors du premier match. Elles se faisaient en effet prendre régulièrement au hors-jeu. Marlène Scala, de son côté, trouvait le cadre sur un coup franc (64'). La fin de match était tendue car les Allemandes cherchaient malgré tout l'égalisation. Bouhaddi sortait au devant de Grießemer mais le contre lui était défavorable et c'est un retour de la Briochine Blin qui parvenait à sortir le ballon à quelques centimètres de la ligne de but (70'). 5 minutes plus tard, Grießemer sur l'aile droite centrait pour Goeßling au second poteau. Celle-ci croisait trop sa reprise qui finissait à quelques centimères du but. Ouf !

Au coup de sifflet final de Moisan, les Françaises explosaient de joie. On sentait que le groupe était très soudée et que cette victoire était très importante. En face, les Allemandes étaient atterrées sur la pelouse du stade Michel Platini. Certaines avaient même les larmes aux yeux, comme quoi ces matches revêtent plus qu'un caractère amical ! Au passage, il s'agissait seulement de la 3e victoire française en 20 confrontations lors de ces stages franco-allemands.

Réaction d'après-match
Gérard Sergent, sélectionneur français revient sur ce stage : « Le premier match contre les Anglaises était pour plus de la moitié des joueuses une découverte du niveau international. Il y avait beaucoup de déchets techniques. Il s'agissait d'un apprentissage face à une équipe bonne techniquement et athlétiquement. Le score est d'ailleurs un peu flatteur car le score aurait pu être nul ! (...) Lors du premier match contre les Allemandes, nous avons été dominé dans tous les secteurs du jeu par naïveté mais aussi parce que les joueuses étaient encore en apprentissage. Les Allemandes étaient aussi un niveau au dessus. (...) Enfin pour le dernier match, j'avais mis en place un système de marquage sur Hanebeck qui contruisait le jeu du côté allemand. J'ai également demandé à mes joueuses un pressing plus important, un meilleur placement.
C'est cette volonté qui a permis aux joueuses de gagner (...) ».

Sébastien Duret