Championnat de France de D3 2008-2009 - Groupe C - 7e journée - Cormelles-Laval 1-3

Décimées par de nombreuses blessures, les Cormelloises n'ont pas été en mesure de rivaliser avec Laval dans une rencontre moyenne et se sont logiquement inclinées face à une équipe de mayennaise plus déterminée.

Tout débute on ne peut plus mal pour les Calvadosiennes, à la 6e minute sur un corner parfaitement tiré, Gobillard libre de tout marquage place sa tête au fond des filets. La réaction des Cormelloises ne se fait pas attendre et cent vingt secondes plus tard, Bastard à la conclusion d'un bon mouvement collectif égalise d'un tir croisé. A cet instant les locales semblent s'être sur les bons rails, mais ce serait mal connaître des Lavalloises qui se montrent les plus incisives et par de longs ballons en profondeur, elles mettent en difficultés la défense locale. Sur l'un d'eux Aubry côté gauche déborde Lecoq et s'en va fusiller Bourel (1-2, 12'). Dans la foulée Bastard manque de peu l'égalisation, les joueuses de Cahoreau se montrent trop empruntées et trop limitées techniquement pour inquiéter des visiteuses qui ont la maîtrise du ballon. Toutes leurs attaques sont autant de danger, il faut toute la détermination de Guttormsen et quelques sorties aux pieds de Bourel le danger et éviter un véritable naufrage. Les locales parviennent parfois à réagir sous la houlette de Pottier et Marie à l'origine de quelques offensives sans grandes conséquences pour Manceau la gardienne visiteuse. A la 44e minute, sur une nouvelle attaque côté gauche, Aubry de nouveau se débarrasse de son garde du corps, et délivre une passe millimétrée à Lorgerie qui du plat du pied trompe le dernier rempart.

De retour des vestiaires, les intentions sont cormelloises, Pottier d'une tête décroisée est proche de réduire la marque (55e), mais le jeu malgré une réelle volonté de bien faire est bien trop brouillon et ne permet pas de prendre à défaut une équipe de Laval pourtant à quelques moments proche de la rupture. A force de pousser, les locales s'exposent à des contres initiés par Lorgerie et Aubry. La fin de rencontre est à sens unique, le jeu devient plus fluide avec la rentrée de Chenu, les tentatives sont plus nombreuses mais sans succès. La victoire lavalloise est nullement usurpée tant elles ont démontré des valeurs d'abnégation que les Cormelloises n'avaient ce dimanche qui souhaitent un prompt rétablissement à Flavie.

 

Thierry BOUREL