Coupe de l'UEFA 2001-2002

Coupe de l'UEFA 2001-2002 - Demi finales - Francfort (ALL)-Toulouse 0-0

Dimanche 28 avril 2002 à 14h00

Francfort (Am Brentano Bad)

Francfort (ALL) - Toulouse : 0-0 (0-0)

Spectateurs : 3700

Arbitre : Wendy Toms (ANG) assisté de Amy Fearn (ANG) et Janie Frampton (ANG).

Avertissements : Gaëlle Blouin 22', Marie-Ange Kramo 34', Sabrina Viguier 70' pour Toulouse

Francfort (ALL) : 1-Marleen Wissink , 3-Louise Hansen , 4-Nia Künzer ©, 7-Pia Wunderlich , 8-Tina Wunderlich , 9-Birgit Prinz , 10-Renate Lingor , 11-Katrin Kliehm (2-Sandra Minnert 46'), 15-Jennifer Meier (17-Judith Affeld 82'), 20-Jutta Nardenbach , 22-Stephanie Jones , Entr.: Monika Staab

Non utilisées : 21-Ursula Holl , 12-Bianca Rech , 13-Mira Krummenauer , 18-Christine Vollerthun

Toulouse : 1-Céline Marty, 4-Sabrina Viguier, 5-Élodie Woock, 6-Gaëlle Blouin, 7-Céline Bonnet © (25-Sabrina Labiod 77'), 8-Marie-Ange Kramo, 10-Karine Pavailler, 11-Sandrine Rouquet, 13-Adeline Boyer, 17-Gaëlle Maugeais (22-Lilas Traïkia 62'), 18-Audrey Monicolle, Entr.: Jean-Pierre Bonnet

Non utilisées : 16-Géraldine Marty, 2-Myriam Saïdi, 9-Mélanie Briche, 15-Aurélie Samptiaux, 19-Christelle Caillard

Résumé

Un nul insuffisant

Les Toulousaines regretteront longtemps les deux buts encaissés à l'aller, aux Sept-Deniers, contre Frankfurt. Car le match nul réalisé en Allemagne montre que les deux équipes n'étaient pas si éloignées que ça l'une de l'autre. Certes, les Violettes ont été bien prises à la gorge, en début de match, par les offensives allemandes au Stadion am Brentanobad. C'est d'abord Jones qui envoyait un tir rasant au dessus de la barre transversale, puis Lingor qui récidivait deux minutes plus tard avant que Céline Marty ne détourne du poing devant l'avant-centre. Mais une tête de Sandrine Rouquet dans les six mètres adverses sonnait le réveil des Toulousaines au bout d'un quart d'heure de jeu.

La partie s'équilibrait. Le pressing était allemand. Elodie Woock et Sabrina Viguier sauvaient la baraque à plusieurs reprises, aux 19e, 24e et 32e minutes. Mais les Toulousaines étaient de plus en plus vives en contre-attaque. Pavailler du droit à la 22e minute, Sandrine Rouquet du gauche à la 36e et Gaëlle Blouin de la tête à la 43e minute prouvaient que tout était possible. Sur le banc, Jean-Pierre Bonnet y croyait. A quelques secondes de la mi-temps, une tête de Jones en pleine lucarne était fort justement refusée pour un hors-jeu. Un signe pense-t-il, d'autant plus que les Toulousaines entamaient la deuxième mi-temps avec un vent favorable !

A la 51e minute, à un bon tir de Pia Wunderlich capté par Céline Marty, répondit trois minutes plus tard un missile signé Gaëlle Blouin. Mais un deuxième but de Francfort refusé à la 56e pour une charge illicite sur la gardienne illustrait malgré tout la maîtrise allemande sur le jeu. Marie-Ange Kramo avait beau courir dans tous les coins et mettre le feu à quarante mètres du bonheur à chaque fois qu'elle prenait le ballon, rien n'y faisait. Pas même les deux bons tirs de Sandrine Rouquet aux 66e et 84e minutes. Frankfurt se contentait de poser le jeu. Les Toulousaines n'y croyaient plus. Un dernier tir de Karine Pavailler à la 90e minute ne changeait rien au résultat final.

Elles rentraient tête basse dans les vestiaires, déçues d'être passé à côté d'une première finale européenne. Elles se sont bien battues mais ont aussi perdu trop de ballons. Il a manqué ce petit quelque chose qui fait la différence au très haut niveau. Ce n'est que partie remise.

Réactions
Marie Ange Kramo : « Sur ce match, elles ont été meilleures. J'ai tout donné pour ne pas avoir de regrets. Mais je crois que là où on a perdu le match, c'est à l'aller. »
Jean-Pierre Bonnet, entraîneur : « On peut avoir quelques petits regrets, même si c'est la meilleure équipe qui s'est qualifiée. De notre côté, l'envie y était. Sur l'ensemble des deux matchs, on a montré quelque chose de très grand dans la mesure où on avait en face la moitié de l'équipe nationale d'Allemagne et vraisemblablement le premier vainqueur de la coupe d'Europe des clubs. Il nous a manqué l'habitude de ces matchs à haute intensité. »
Monika Staab, entraîneur de Francfort : « Pour nous, le match nul était suffisant, mais on regrette de ne pas avoir gagné devant notre public. Les Toulousaines ont été très bonnes à un contre un. Elles n'abandonnent jamais et nous ont causé des problèmes. »
Nia Künzer, capitaine de Francfort : « On était supérieures et on aurait pu marquer. Mais on est contentes d'être en finale. On est tombé contre des Toulousaines accrocheuses. Ce n'est pas pour rien qu'elles ont réussi le match nul chez nous. »

Historique de l'opposition